Le spot de Sylvain

Pour la première fois, dimanche, j'ai testé le spot de Sylvain, qui se trouve le long des algues au large à marée basse :



C'est la partie qui se trouve à l'ouest, à 700 mètres au vent du spot habituel, et un peu au large.
C'est pas mal du tout pour les amateurs d'eau plate. Il y a moyen, en s'approchant vraiment des algues, d'avoir de l'eau pratiquement lisse.
Par contre je me pose deux questions :
- à partir de quelle hauteur d'eau ces algues apparaissent ? J'y était à marée basse par coef de 90 soit "1m30 d'eau" d'après le marée-gramme.
- quels sont les risques de toucher un rocher ou du sable ? Je n'y ai fait qu'une petite demi-heure car je n'étais pas très rassuré, et je n'ai pas osé raser de trop près les algues, en attendant d'en savoir plus.
Qui a déjà testé ?

J'ai testé la même chose dimanche dernier le long du banc d'algue au niveau d'Hermanville en partant de Colleville.
Pas d'autres moyens que de faire le spot à pied ou au ralenti et faire gaffe à repasser au même endroit
Gaffe quand même aux lapidairex qui trainent.

Le banc d'algues de Courseulles est plus au large et donc mieux venté avec un plus gros potentiel.

Cette année parait bien fourni en algues car depuis le temps que je navigue dans le coin je n'ai jamais remarqué autant d'algues à Hermanville / Lion avec un effet "lissage" aussi marqué.

Yann a écrit:

Pour la première fois, dimanche, j'ai testé le spot de Sylvain, qui se trouve le long des algues au large à marée basse :



C'est la partie qui se trouve à l'ouest, à 700 mètres au vent du spot habituel, et un peu au large.
C'est pas mal du tout pour les amateurs d'eau plate. Il y a moyen, en s'approchant vraiment des algues, d'avoir de l'eau pratiquement lisse.
Par contre je me pose deux questions :
- à partir de quelle hauteur d'eau ces algues apparaissent ? J'y était à marée basse par coef de 90 soit "1m30 d'eau" d'après le marée-gramme.
- quels sont les risques de toucher un rocher ou du sable ? Je n'y ai fait qu'une petite demi-heure car je n'étais pas très rassuré, et je n'ai pas osé raser de trop près les algues, en attendant d'en savoir plus.
Qui a déjà testé ?

Le spécialiste de l'éloignement du bord, je connais bien ce coin où j'y vais souvent lorsque l'orientation du vent et les marées me le permettent.....
le mieux étant de naviguer entre les 2 champs d'algues(1 plus petit & et un grand plus éloigné), le plan d'eau y est super glassy sur environ (à vue de nez) 300-400 mètres avant de devoir jiber, environ 50 cm d'eau aux abords , prendre les exterieurs pour être sur de ne pas toucher le fond tres tranchant et lorsque la marée remonte on traverse le grand champ pour aller naviguer derrière, là on y trouve une petite houle tres espacée...c'est un régal et au retour si vous avez un aileron bien coupant, vous passez à travers les champs d'algues...ça l'fait bien
Ca vaut le coup d'y aller....ne pas avoir un aileron trop grand et surtout avoir une lame qui coupe bien ....ça aide à ne pas rester scotché dedans.mais si vous allez là bas, mettez des chaussons pour naviguer, vous eviterez de vous taillader les pieds au cas ou !!!

Voici un topo récapitulatif sur ce mini spot de speed à Courseulles, à présent que j'ai pu y faire 5 sorties.

Il fonctionne donc à marée basse, à partir d'une hauteur d'eau inférieure à 3 mètres sur :

http://maree.info/26

En cliquant à gauche sur "3 mètres", on obtient les deux plages horaires de la journée (par ex. 5h53-10h05 puis 18h23-22h13) dans l'exemple ci-dessous d'un coefficient de 78-79 :



Je découvre encore ce mini-run (première tentative le 3 juin), mais j'ai déjà pu y faire 5 sorties (seulement 4 traces ci-dessous) avec des orientations de SO à NO (c'est la trace NO qui me manque).
Il fonctionne grâce aux algues qui se découvrent progressivement, et finissent par créer un tapis couvrant 100% de la surface sur une assez longue zone, zone que l'on peut longer de très près sans toucher (ou presque) d'algues (on les laisse au vent). Les indications ci-présentes concernent l'été, où les algues prolifèrent, et il faudra voir ce qu'il en est en hiver lorsque celles-ci sont moins hautes.
La partie très lisse du run fait environ 250 à 300 mètres, est incurvée, si bien que l'on trouve toujours une partie relativement abattue. Par O/SO, on peut faire des pointes de vitesse sur les deux amures. par O à O-NO, ou par SO à O/SO, on abat sur une amure et on cape sur l'autre. Mieux vaut quand même un O/NO qu'un pur NO, car par cette dernière orientation on est obligé de se replacer en naviguant à découvert, dans le clapot.
Pour trouver le run, c'est en gros à 700 mètres au vent du spot classique (croix de Lorraine) par vent d'O, et par SO c'est quasiment direct (un bord en capant) en passant (si suffisamment d'eau) sur un ou deux champs d'algues.

Attention, bien que j'y aie navigué jusqu'à 1.3 m d'eau sans jamais toucher, je n'ai encore aucune certitude sur ce point. Prudence ! Il faudra sonder aux points qui paraissent avoir le moins d'eau pour s'en assurer. Mais là où je l'ai fait, je n'avais même pas pied.

Ce n'est pas un spot de speed à proprement parler, car beaucoup trop court, mais un excellent moyen de compléter une session de slalom ou même de vagues (cf. 8 juin ci-dessous, ma meilleure vitesse est en matériel de vagues pour le moment).

Le petit plus du spot est le fait de pouvoir venir un quart d'heure avec les 3 mètres d'eau (par marée descendante) et de voir le run s'aplanir bord après bord.

Enfin, l'idéal est de venir à la descendante pour bénéficier de courant favorable qui permet des replacements très rapides au vent.

Voilà ci-dessous 4 aperçus qui permettent de situer un peu la zone et de voir le type de trajectoire qu'il est possible de faire.

3 juin, Vent O/SO (259°), voile 8.1, vmax = 30.09



8 juin, Vent O/SO (257°), voile 4.7 vagues, vmax = 33.18



16 juin, Vent SO (238°), voile 8.1, vmax = 32.25



22 juin, Vent O (262°), voile 6.8, vmax = 30.36